Le conte Roverandom trouve sa source dans une anecdote toute simple, presque banale. Été 1925, la famille Tolkien est en vacances à Filey, dans le Yorkshire. Or, voici que son fils cadet, Michael âgé de cinq ans, oublie son chien miniature sur la plage. Malgré tous leurs efforts, ils ne retrouveront pas le jouet.
Pour le consoler, Tolkien invente un conte narrant les aventures du chien-jouet après que ce dernier ait été perdu.
Résumé :
Pour avoir été insolent envers un magicien, le jeune chien Rover est transformé en jouet miniature par l’acariâtre Artaxérès. Commence alors pour le jeune chien un long voyage qui le mènera sur la lune, et jusque sous les mers, de multiples métamorphoses et de nombreuses rencontres. Mais parviendra-t-il à rentrer chez lui ?
Mon avis :
C’est en premier lieu le titre du livre qui m’a intrigué. Roverandom ? Hein ? Cékoissa ? Donc, forcément, j’ai été regarder la quatrième de couverture. Proche de Bilbo le Hobbit, par le style de narration (très simple en apparence, riche de sens et de significations) et l’ambiance. Facile à lire (pas de grandes descriptions généalogiques, de listes de noms à retenir comme dans le Silmarillion), plus rapide à lire que Le Seigneur des Anneaux, Roverandom est un court récit d’une centaine de pages qui tient agréablement en haleine.
Petits et grands peuvent le lire. Les premiers seront sans doute ravis par les aventures du petit chien Rover, les plus grands également, sans compter les nombreux jeux de mots, références littéraires et mythologiques auxquelles Tolkien fait allusion (légende arthurienne, linguistique…). L’édition de Christian Bourgois présente de nombreuses notes explicatives facilitant la compréhension de certaines allusions, qui, à cause de la traduction ont tendances à être gommées. En outre, cette édition présente des illustrations que Tolkien avait lui même réalisées. Un livre amusant à lire et plaisant à découvrir.
Lu dans le cadre du Challenge ABC.
L’article du site Thamonodrim sur Roverandom.